Christophe Dugarry n'aime pas Roberto De Zerbi
Christophe Dugarry, voix grinçante du football français, a jeté un pavé dans la mare lors de l’émission « Rothen s’enflamme » sur RMC. Sa cible : Roberto De Zerbi, entraîneur de l’OM, opposé à la discrétion et à l’efficacité de Liam Rosenior, l’homme fort du RC Strasbourg. Un duel de styles qui interroge sur la place du management et de la méthode dans le football moderne.
Dugarry a en effet minimisé la deuxième place de l'Olympique de Marseille, pointant du doigt le « salaire mirobolant » de De Zerbi, de son staff pléthorique – sept adjoints, un record en Ligue 1 – et de ses exigences incessantes sur le recrutement. L’Italien, deuxième entraîneur le mieux payé du championnat avec 550 000 € mensuels, a obtenu carte blanche à Marseille. Mais pour l’ancien champion du monde, ce management « à l’anglaise » s’accompagne d’un discours plaintif, d’excuses récurrentes et d’une tendance à reporter la faute sur l’arbitrage ou ses propres joueurs.
Face à lui, Dugarry érige Liam Rosenior en modèle. L’Anglais, septième coach le mieux rémunéré de Ligue 1 (150 000 € par mois), a transformé Strasbourg avec l’effectif le plus jeune d’Europe, un budget modeste (65 M€) et une communication minimaliste. Pas de plainte, pas de polémique : Rosenior travaille dans l’ombre, fait progresser ses joueurs et hisse le Racing à la 7e place, flirtant même avec la Ligue des Champions.
Un contraste marqué par Christophe Dugarry, qui ne sent pas totalement l'objectivité. On est clairement sur une attaque à charge envers l'OM. Quand M. Dugarry pointe du doigt le mercato et le budget modeste du RCSA, il aurait été plus pertinent de prendre en compte la balance des transferts des deux clubs. En effet, l'OM a une balance négative de 15 millions d'euros pour un budget autour des 250/260 millions d'euros, tandis que le RCSA a une balance négative de 65 millions d'euros qui est à la hauteur de son budget.
Ce fameux budget limité de Strasbourg, n'est pas un argument significatif, car le club alsacien se retrouve avec un déficit de plus de 100 millions d'euros qui devra être compensé avec des ventes et par l'actionnaire majoritaire, BlueCo.
Autre point : Liam Rosenior aurait-il fait mieux avec l'effectif de l'OM ? Et inversement, Roberto De Zerbi aurait il fait mieux avec l'effectif du RC Strasbourg ? Difficile de répondre à ces questions tant les deux contextes sont différents.
Cette comparaison de Christophe Dugarry est donc biaisée à de nombreux niveaux.
Dugarry a en effet minimisé la deuxième place de l'Olympique de Marseille, pointant du doigt le « salaire mirobolant » de De Zerbi, de son staff pléthorique – sept adjoints, un record en Ligue 1 – et de ses exigences incessantes sur le recrutement. L’Italien, deuxième entraîneur le mieux payé du championnat avec 550 000 € mensuels, a obtenu carte blanche à Marseille. Mais pour l’ancien champion du monde, ce management « à l’anglaise » s’accompagne d’un discours plaintif, d’excuses récurrentes et d’une tendance à reporter la faute sur l’arbitrage ou ses propres joueurs.
Face à lui, Dugarry érige Liam Rosenior en modèle. L’Anglais, septième coach le mieux rémunéré de Ligue 1 (150 000 € par mois), a transformé Strasbourg avec l’effectif le plus jeune d’Europe, un budget modeste (65 M€) et une communication minimaliste. Pas de plainte, pas de polémique : Rosenior travaille dans l’ombre, fait progresser ses joueurs et hisse le Racing à la 7e place, flirtant même avec la Ligue des Champions.
Un contraste marqué par Christophe Dugarry, qui ne sent pas totalement l'objectivité. On est clairement sur une attaque à charge envers l'OM. Quand M. Dugarry pointe du doigt le mercato et le budget modeste du RCSA, il aurait été plus pertinent de prendre en compte la balance des transferts des deux clubs. En effet, l'OM a une balance négative de 15 millions d'euros pour un budget autour des 250/260 millions d'euros, tandis que le RCSA a une balance négative de 65 millions d'euros qui est à la hauteur de son budget.
Ce fameux budget limité de Strasbourg, n'est pas un argument significatif, car le club alsacien se retrouve avec un déficit de plus de 100 millions d'euros qui devra être compensé avec des ventes et par l'actionnaire majoritaire, BlueCo.
Autre point : Liam Rosenior aurait-il fait mieux avec l'effectif de l'OM ? Et inversement, Roberto De Zerbi aurait il fait mieux avec l'effectif du RC Strasbourg ? Difficile de répondre à ces questions tant les deux contextes sont différents.
Cette comparaison de Christophe Dugarry est donc biaisée à de nombreux niveaux.
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